F�d�ration Fran�aise de Psychiatrie
Psydoc-France

The evolution of opiates substitute in France

2nd National Drug Treatement Conference, London, 2004 

Cyberaddiction et R�alit� virtuelle

Addictions sans drogues

Jeu pathologique

Conf�rence de consensus sevrage opiac�s avril 1998

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DESC Addictologie D.U. Stress, traumatisme et pathologie

 

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   Dr. Dan VELEA

                                                                                                                                

Comme le furent � la fin du XIX�me si�cle l�hyst�rie et les n�vroses, les d�pendances, sous toutes leurs formes, sont devenues les maladies embl�matiques de notre temps. Apr�s la � drogue � et la � toxicomanie �, l�addiction, entit� discut�e parmi les sp�cialistes, est en passe d�en devenir, sans consensus r�el, une modalit� descriptive, sinon explicative.

Les discours pr�ventifs mettent en avant ce concept, dans le cadre de la lutte contre les ravages du tabac, de l�alcool, ou d�autres substances donnant lieu � abus, � usage nocif, ou � d�pendance.

L�addictologie est d�ores et d�j� une discipline m�dicale ( � travers le D.E.S.C. d�addictologie), et des formations sp�cifiques se sont mises en place en psychologie, mais aussi dans les cursus d�infirmiers, de travailleurs sociaux�

Peu de domaines sont toutefois aussi sensibles � l�impact des repr�sentations sociales, et l�opacit� m�me du concept d�addiction risque d�en faire une explication ultime, quant � des conduites de d�pendances aussi r�pandues que diverses dans leurs implications, et toujours de m�canismes complexes.

Les addictions � malgr� la banalit� des formes de d�pendance qu�elles regroupent - pourraient conserver tout le caract�re myst�rieux et stigmatisant des � drogues � ou des toxicomanies, et donc �tre trait�es � la fois comme une faute, un vice, une faiblesse, une maladie�

Il est donc important de d�montrer la pertinence de cette notion, comme d�en pointer les dangers et les limites.

La confrontation de diff�rents angles d�abord du probl�me tend � rendre caduques les querelles d��coles traditionnelles entre psychanalyse, biologie, cognitivisme, syst�misme, et pousse � la construction de mod�les int�gr�s. Mais elle fait ressortir des oppositions entre d�pendance au sens physiologique et au sens psychopathologique, comme entre les approches quantitatives, de sant� publique, et les abords cliniques, individuels.

Dans une optique multiaxiale et transdisciplinaire, cet ouvrage de r�f�rence utilise les �l�ments saillants des formes les moins discut�es de � pathologies �, pour tenter de d�gager une vision globale des probl�matiques li�es � la notion d�addiction.

 

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L'homo synth�ticus est arriv� ! Une vie rythm�e, scand�e par des mol�cules synth�tiques - pilule de l'amour, pilule de l'ob�issance, pilule anti-sommeil, pilule du rajeunissement, hallucing�nes.. Tel est d�j�, et tel sera de plus en plus, notre quotidien. Michel Hautefeuille d�voile la face cach�e du monde d'aujourd'hui, un monde �trange, souvent inqui�tant, o� l'on rend les enfants dociles, o� l'on peut rester �veill� entre 24 et 60 heures d'affil�e sans effets secondaires, et o� l'on croise une multitude de mol�cules aux noms �tranges, dont la k�tamine (utilis�e dans les raves), les flats liners (qui permetttent de faire des exp�riences de mort imminente) , ou encore le GHB, d�couvert par Henri Laborit, et qui, d�tourn� de son usage m�dical, est devenu la "drogue du viol". Comment en sommes-nous arriv�s l� ? Quelles sont toutes ces drogues, leurs effets, bienfaits et dangers ? Que signifie cette �volution de la soci�t� ?

Michel Hautefeuille est psychiatre, praticien hospitalier au Centre M�dical Marmottan / H�pital Perray-Vaucluse. Il est �galement fondateur et ancien chef de service du Centre Imagine, dans le Val d'Oise, centre d'accueil et de prise en charge des toxicomanes (H�pital Eaubonne-Montmorency). De 1989 � 1995, il a par ailleurs �t� membre de la Commission des psychotropes et des stup�fiants � l'Agence du m�dicament.

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Les drogues ont envahi l'espace du quotidien. Les m�dias qu'ils soient �crits, t�l�vis�es ou radio, les d�bats de soci�t� m�lant aspect sanitaire ou politique sur les soir�es � rave � ou sur l�aspect nocif de l�utilisation des drogues, sont le reflet de l'interrogation permanente et collective qu'elles suscitent. Dans un monde de plus en plus exigeant ou l'int�gration, la performance et l'adaptation semblent �tre les ma�tres mots, les drogues de synth�se et les nouvelles mol�cules peuvent appara�tre comme des r�els moyens d�int�gration et d�acceptation du quotidien. A une �poque o� les jeunes semblent souffrir d�un manque de communication et de difficult� relationnelle avec leurs a�n�s, ces drogues apparaissent souvent comme pouvant leur apporter ce qui leur manque : reconnaissance, identit�, cr�ation d'empathie, �l�ments de socialisation, etc.

L�utilisation des substances psychoactives conna�t actuellement un d�veloppement sans pr�c�dent. L�effet le plus recherch� est la modification de l��tat de conscience et/ou du comportement. Il est fort probable que ce type d�utilisation soit amen� � se d�velopper notamment parce qu�� une demande de plus en plus massive et pr�cise correspond des possibilit�s techniques et des modes d�acc�s � de nouvelles mol�cules de plus en plus diversifi�s.

Le terme de nouvelles drogues de synth�se est un terme g�n�rique qui permet de prendre en compte des mol�cules tr�s utilis�es ou en passe de l��tre. Cependant, au lieu de parler de nouvelles drogues il serait plus pr�cis de parler de drogues de synth�se d�usage nouveau. Cela permet d�inclure de � vieilles � mol�cules dont l�usage s�est r�cemment d�velopp�, comme l�Ecstasy par exemple, et des mol�cules plus r�centes dont l�utilisation m�me si elle est actuellement confidentielle ne peut que se r�pandre. Les auteurs, praticiens dans le champ de la toxicomanie et des addictions � l�H�pital Marmottan de Paris, soulignent cette dimension int�ressante, et analysent des faits de la recherche scientifique � pharmaceutique et militaire � concernant ces nouvelles drogues de synth�se.

Le livre est structur� autour de la pr�sentation de diff�rentes substances psychoactives � les plus connues comme le LSD ou le MDMA (ecstasy) � mais aussi les nouveaux m�langes qui portent le nom d�ecstasy, le MTA (ou Mitsubishi Turbo, r�put� l�tal), l�Ice et le Yabaa (dans la clase des m�thamph�tamines.

Les auteurs insistent sur les aspects �volutives de la toxicomanie et les savoirs de plus en plus �labor�s des apprentis chimistes, savoirs consultables en direct sur Internet.

Pour finir, les auteurs dressent une liste d�approximativement 700 produits, avec la composition et les � street names � les plus courants.

 

Michel Hautefeuille est psychiatre, praticien hospitalier au Centre M�dical Marmottan

Dan Velea est psychiatre, assistant des h�pitaux, Centre M�dical Marmottan 

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Ce volume traite des soins infirmiers aux personnes atteintes de troubles de la conduite alimentaire, toxicomaniaques ou alcooliques. Contrairement aux apparences, il existe un lien entre ces diff�rentes anomalies comportementales, au plan strictement clinique et psychiatrique d�une part, au plan neurobiologique d�autre part, les neurom�diateurs impliqu�s �tant les m�mes ou presque dans ces diff�rentes situations pathologiques dont on remarque par ailleurs qu�elles n�ont pas de fronti�re tranch�e avec les situations psychologiques : un buveur excessif peut ne l��tre que de fa�on occasionnelle, un fumeur reste g�n�ralement fid�le � sa drogue (� sa qualit� de tabac) et ne montre aucune tendance habituelle � augmenter les doses. Bien qu�il soit d�pendant, comme l�alcoolique ou le boulimique, le fumeur comme ces derniers ne s�expose pas � une escalade dangereuse comme c�est le cas pour le toxicomanes consommateurs d�opiac�s, de coca�ne �, qui souvent augmente progressivement sa consommation de produit toxicomanog�ne afin d�obtenir un effet constant et tout aussi souvent change sa monoconsommation en une polyconsommation.

On remarquera enfin que parmi ces conduites addictives, deux ont une incidence sociale et m�dico-l�gale majeure : les toxicomanies sources de d�linquance en raison du co�t des produits consomm�s, et l�alcool du fait des troubles de la vigilance (risque d�accidents du trafic et de travail) et d�agressivit� induite (conduites violentes).

Comme tous les volumes de la collection, les �l�ves en IFSI trouveront ici un texte conforme au programme de leurs �tudes, bien document� et illustr� de cas concrets corrig�s et situations cliniques tels qu�on les propose lors du DE.

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De nombreux ouvrages, scientifiques ou grand public, sont ax�s sur le champ des addictions, avec, souvent, une analyse trop critique des comportements de consommation ou les relations excessives aux situations diverses de la vie, analyse qui s�inscrit dans la superficialit� et l�absence d��l�ments importants, autant pour la compr�hension, mais aussi pour la mani�re d�approche de ces nouvelles pathologies. 

L�ouvrage de Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak d�montre de mani�re brillante que � peu de registres des conduites humaines peuvent �chapper � la possibilit� de se transformer en processus morbide �, constat issu d�une longue exp�rience de cliniciens, psychiatres sp�cialis�s dans le domaine des conduites addictives. Les auteurs font la synth�se de leur exp�rience s�appuyant sur les meilleures r�f�rences scientifiques, et soulignent des aspects rarement �tudi�s, comme l�insuffisance des th�ories qui tentent d�expliquer la souffrance des usagers par le simple lien toxique entre un sujet et un objet, ou la quasi absence de r�f�rence � la notion de plaisir et de gestion h�donique du quotidien. Dans leur ouvrage les deux sp�cialistes sont compl�tement oppos�s � l�image d�ali�nation aux produits chimiques ou aux objets, en levant l�a priori classique selon lequel � toutes les addictions doivent �tre obligatoirement rang�es parmi les maladies �.

Les auteurs passent en revue des concepts nouveaux, bas�s sur la notion de  � toxicomanie sans drogues � : jeu pathologique, l�amour et la co-d�pendance, les accros du sexe, comme ceux des jeux vid�o ou sur Internet, analyse qui apporte des pr�cision sur l�importance du � lien � et les �l�ments qui permettent de le d�finir comme pathologique, mais aussi la compr�hension des ph�nom�nes (in)directement li�s aux addictions. Cette analyse du lien affectif permet d�humaniser l�image de ces accros, qui souvent, ont honte et n�osent pas faire appel aux centres de soins pour toxicomanes, du fait de repr�sentations sociales d�pass�es, des mentalit�s qui restent encore sur le versant ali�niste et moralisateur devant tout ce qui est d�pendance.

Le concept d�� addictions passionnelles � vient souligner la profondeur et le myst�re de la relation amoureuse, � l�amok � de Zweig, et permet d�expliquer, au moins en partie, les incompr�hensions qu�on peut avoir face � des relations pour le moins houleuses, inscrites souvent dans des conjugopathies, ou des relations passionnelles autodestructrices. Don Juan et Casanova nous renvoient aux multiples interrogations concernant les aspects qualitatifs de la relation amoureuse (physiques, �motionnelles, passionnelles) versus la satisfaction plut�t quantitative et sur les conduites de r�assurances de certains de ces accros au sexe. 

On s�est rarement pench� sur le sujet d�addiction au crime � non pas seulement au geste physique, mais aussi aux rituels, pulsions et d�charges �motionnels qui accompagnent l�accomplissement de l�acte chez la plupart des criminels en s�rie. Les motivations et les impulsions des classiques psychopathes tueurs en s�rie, largement mis en sc�ne dans les ouvrages sp�cialis�s, mais surtout dans les productions litt�raires et cin�matographiques nord-am�ricaines, ont toujours �taient entour�es de myst�re et d�une aura de fascination, face � ces � tueurs � l��tat reptilien �, d�nou�s d�affects. L�analyse et le lien affectif que les auteurs d�montrent � travers le concept d�addiction sont des avanc�es sur la voie de la compr�hension de ces personnages.

Largement m�diatis�s, les jeux vid�o connaissent aussi des accros � plus ou moins jeunes- qui agissent selon une recherche sans cesse de plaisir, et le plus souvent de refuge dans un univers virtuel. La population d�� hackers � et le sentiment de toute puissance et de plaisir extr�me issu de la ma�trise du monde informatique est savamment analys�e.

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  Dr. Dan VELEA